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Démarrer un business d’élevage au Burkina Faso : Les dix (10) filières les plus rentables

Niché entre six autres pays d'Afrique de l'Ouest, le Burkina Faso est une terre d'opportunités pour les entrepreneurs visionnaires.

Parmi les secteurs les plus porteurs du Burkina Faso, l'élevage présente des opportunités d'affaires incontestables pour les entrepreneurs locaux.

Le Burkina Faso est le 4ème pays d’élevage d'Afrique de l’Ouest et du Centre, qui possède un cheptel numériquement important et diversifié.

Le secteur de l’élevage occupe 80% de la population nationale et représente environ 10 à 20 % du PIB national. Les produits de l’élevage occupent le deuxième rang des exportations après le coton et contribuent pour 26% aux recettes d’exportations du pays.

Au Burkina Faso dispose d’un cheptel de 10 millions de têtes de bovins, 19 millions de moutons, 22 millions de chèvres et 35 millions de têtes de volaille selon les récentes statistiques. Cette abondance en ressources animales offre de nombreuses opportunités d'affaires aux entrepreneurs, que ce soit dans la production, la transformation ou la distribution de produits de l’élevage.

En 2021, le Burkina Faso a produit 76 020 tonnes de viande issue des abattages contrôlés, 1 428 tonnes de cuirs et peaux, 1 639 000 litres de lait pasteurisé et 561,7 tonnes de miel brut.

Au titre des emplois, l’élevage génère des emplois directs et à plein temps pour plus de 900 000 personnes œuvrant sur le maillon de la production et entre 60 000 et 90 000 sur les maillons de la transformation et de la commercialisation.

Le secteur de l'élevage au Burkina Faso est un pilier important de l'économie et une mine d’or pour les entrepreneurs, qu’ils soient burkinabè ou étrangers.

Découvrez les idées de business les plus rentables dans le secteur de l’élevage au Burkina Faso.

Poulets de races locales

Le poulet, particulièrement le poulet de race locale, figure parmi les volailles les plus consommées au Burkina Faso et tient une pace prépondérante dans le s ecteur de l'élevage.

En 2021, le Burkina Faso comptait environ 50 millions de têtes de volailles, dont 98% de races locales. Cependant, la production du poulet local, communément appelé « poulet bicyclette », a connu un déclin ces dernières années. Après avoir atteint un pic de 71 816 000 têtes en 2013, la production est tombée à 36 794 000 têtes en 2019, marquant une baisse de plus de 48% en cinq ans. En 2021, ondénombrait 46 165 000 têtes de poulets locaux.

Cette baisse s'explique en partie par les importations massives de viande de volaille et l'expansion de l'élevage de poulets de races améliorées. Néanmoins, le consommateur burkinabè affiche une préférence marquée pour le poulet local, apprécié pour ses propriétés organoleptiques et son goût unique.

Pour valoriser et protéger le poulet local, les autorités burkinabè ont pris la décision de le labéliser, lui donnant ainsi une identité distincte, augmentant sa production et dynamisant son marché.

Sur le marché, le prix du poulet local varie entre 3 500 et 4 000 francs CFA selon sa taille,. Ces prix qui augmentent pendant les fêtes de fin d'année peuvent même atteindre 6 000 F.CFA pour certains poulets.

À Ouagadougou, le marché de la volaille génère un chiffre d'affaires quotidien d'environ 200 millions de F.CFA, avec une consommation moyenne de 80 000 poulets par jour. À Bobo-Dioulasso, la deuxième ville du pays, la consommation journalière est d'environ 50 000 poulets.

Bien que sa croissance soit plus lente (3 à 6 mois), le poulet local a un marché inépuisable, fortement privilégié par les consommateurs par rapport aux volailles de races améliorées.

En investissant dans un projet d’aviculture moderne, les entrepreneurs ont la possibilité de se positionner rapidement sur un marché en pleine croissance au Burkina Faso et même dans la sous-région.

Lire aussi : Poulet local : la production en chute

Pintade de chair

La viande de volaille est l'une des plus consommées au monde, et au Burkina Faso, l'aviculture occupe une place prépondérante dans le secteur de l'élevage. Avec environ 50 millions de têtes de volaille, toutes espèces confondues, l'élevage de volailles connaît un essor significatif dans le pays, en réponse à une demande croissante de viande.

La pintade, particulièrement appréciée pour sa chair au goût de gibier et pour ses œufs, occupe une place importante dans l'aviculture burkinabè. Le Burkina Faso se positionne parmi les principaux producteurs de viande de pintade en Afrique. Historiquement pratiquée de manière traditionnelle, l'élevage de pintades se modernise progressivement et émerge comme un secteur prometteur de l'industrie de la volaille.

Selon les données du Ministère en charge des ressources animales, la population de pintades a connu une croissance notable, passant de 6 541 000 têtes en 2019 à 7 385 000 en 2020, et atteignant 9 035 000 en 2021. Ce qui représente une croissance estimée à 12,90% entre 2019 et 2020, et 22,34% entre 2020 et 2021.

En 2021, d'après l'annuaire des statistiques agro-sylvo-pastoral publié par le ministère en charge des ressources animales, le prix de la pintade sur le marché burkinabè variait entre 2 600 FCFA et 3 300 FCFA. En 2023, les observations sur le marché indiquent que le prix de la pintade à Ouagadougou oscille entre 3 500 FCFA et 4 500 FCFA.

En résumé, l'élevage de pintades de chair est une idée d’entreprise intéressante au Burkina Faso, au regard de la demande croissante en viande, tirée par la croissance de la population et l’amélioration constante du niveau des revenus.

Élevage de lapins domestiques

Jadis perçue comme une activité périphérique sur le continent africain, la cuniculture, ou élevage de lapins domestiques, connaît aujourd'hui un essor considérable. Cette évolution s'explique par la reconnaissance des qualités nutritionnelles de la viande de lapin.

Au Burkina Faso, bien que l'élevage de lapins soit encore peu répandu, il s'avère être un secteur prometteur et lucratif. La demande pour la viande de lapin, faible en matières grasses et riche en protéines (pouvant atteindre 20%), augmente non seulement au Burkina Faso mais aussi dans d'autres pays d'Afrique de l'Ouest. Cette viande est de plus en plus prisée, surtout par ceux qui portent une attention particulière à leur santé.

En 2010, le Burkina Faso comptabilisait 265 834 lapins et 1 379 éleveurs, selon le ministère des ressources animales. Aujourd'hui, en tenant compte de la croissance de la cuniculture dans le pays, on estime que le nombre de lapins pourrait avoisiner les 500 000.

Concernant les prix, ils varient entre 2 500 et 7 000 FCFA pour un lapin adulte, pouvant atteindre jusqu'à 15 000 FCFA pour certaines races. Cependant, la viande de lapin n'est pas encore pleinement intégrée dans les habitudes alimentaires des Burkinabè, qui la perçoivent souvent comme une viande "exotique".

Néanmoins, l'intérêt pour l'élevage de lapins est en hausse ces dernières années, apportant un nouvel élan à ce secteur et modifiant progressivement certaines perceptions. À Ouagadougou, contrairement à d'autres régions du pays où le marché du lapin est quasi inexistant, la demande excède l'offre, témoignant de la forte demande locale.

Dans un pays comme le Burkina Faso où la population augmente rapidement, entraînant une augmentation constante de la demande de viande, l'élevage de lapins est une opportunité d’affaires intéressante et économiquement viable.

Lire aussi : Elevage de lapins au Burkina Faso : une filière jeune, en plein devenir

Élevage de poules pondeuses

Les œufs constituent une source essentielle de protéines animales en Afrique, jouant un rôle clé dans l'alimentation et la nutrition. Au Burkina Faso, l'aviculture, notamment l'élevage de poules pondeuses, est l'une des branches les plus dynamiques de l'élevage, contribuant significativement à la sécurité alimentaire.

Le pays compte environ 50 millions de volailles, mais la production d'œufs était relativement modeste en 2016, avec seulement 871 millions d'œufs produits, soit 6 104 tonnes. D'après un rapport de 2019 de la FAO intitulé « Le devenir de l’élevage au Burkina Faso en 2050 », on dénombrait en 2016 près de 868 450 poules pondeuses dans les élevages intensifs. Ces élevages modernes se localisent principalement autour de grandes agglomérations telles que Ouagadougou, Bobo Dioulasso, et d'autres centres urbains.

S'appuyant sur les prévisions de la FAO, la production d'œufs au Burkina Faso en 2023 est estimée à 9 145,08 tonnes, face à un besoin annuel estimé à 30 000 tonnes. Bien que l'élevage de poules pondeuses au Burkina Faso soit encore en phase de développement, il connaît une croissance notable. Selon le ministère des ressources animales, le nombre de poules pondeuses a plus que doublé en une décennie, passant de 881 000 têtes en 2012 à 2 006 000 têtes en 2021, soit une hausse de plus de 127%.

La production d'œufs au Burkina Faso a connu une croissance significative ces dernières années. Entreprendre dans l’élevage de poules pondeuses offre des perspectives intéressantes en tant qu'idée de business.

Lire aussi : Elevage de poules pondeuses au Burkina Faso : une filière potentiellement rentable

Élevage de porcs

La viande de porc, très prisée mondialement, est également une viande de choix au Burkina Faso, où l'élevage porcin fait partie des secteurs d'élevage les plus fructueux.

Néanmoins, malgré une demande croissante pour la viande de porc, le Burkina Faso a connu une diminution significative du nombre de porcs. D'après les statistiques du ministère des ressources animales, la population porcine est passée de plus de 4 millions de têtes en 2012 à 1 744 000 en 2021, marquant une réduction de 56,4%.

La consommation de viande de porc au Burkina Faso est en hausse. Les abattages contrôlés ont produit 5 783 tonnes de viande de porc en 2021 contre 4 995 tonnes en 2012, malgré un nombre d'abattages légèrement inférieur en 2021. Cette augmentation de 15,78% suggère une amélioration de la qualité des porcs abattus.

En incluant les abattages clandestins, estimés équivalents en nombre aux abattages contrôlés, on estime que plus de 350 000 porcs sont abattus chaque année au Burkina Faso, fournissant environ 8000 tonnes de viande de porc. La demande de viande de porc dépasse toujours l'offre, créant ainsi un marché prometteur pour les éleveurs.

À Ouagadougou, la viande de porc est tellement prisée qu'il est difficile d'en trouver après 12h. Les principaux consommateurs incluent les revendeurs, les rôtisseurs de porc-au-four, les charcutiers, les nouveaux éleveurs, ainsi que les restaurants et hôtels. Le marché est également influencé par la demande régionale, avec des exportations vers le Bénin, le Togo et le Niger.

Entreprendre dans l’élevage de porcs au Burkina Faso est incontestablement une idée de business rentable.

Lire aussi : Elevage de porcs au Burkina Faso : l'une des opportunités d'affaires les plus rentables

Elevage de moutons

En Afrique, et particulièrement au Burkina Faso, l'élevage de moutons joue un rôle primordial, à la fois sur les plans socio-culturel et économique. Le pays dispose d'un cheptel ovin conséquent.

Selon les données du Ministère des ressources animales, en 2010, le Burkina Faso comptait 682 512 éleveurs de moutons et un cheptel de 7 206 069 têtes. En 2021, le nombre de moutons a sensiblement augmenté, atteignant environ 12 454 000, témoignant d'une croissance annuelle soutenue, en lien avec l'importance du mouton dans la vie quotidienne des Burkinabè.

La viande de mouton est très prisée au Burkina Faso, particulièrement lors de célébrations et de fêtes, comme la Tabaski, où la demande explose. Pour cette célébration seule, on estime à environ 1 million le nombre de moutons sacrifiés chaque année dans le pays, générant ainsi d'importants revenus pour les éleveurs et les commerçants.

Pour illustrer, en 2022, durant la Tabaski, les prix des moutons au marché de bétails de Tanghin à Ouagadougou oscillaient entre 65 000 et 350 000 FCFA. En prenant un prix moyen de vente de 70 000 francs CFA par mouton, cela représenterait une contribution économique de 70 milliards de francs CFA durant cette période.

Ces données soulignent la rentabilité significative de l'élevage ovin au Burkina Faso.

Entreprendre dans l’élevage de mouton au Burkina Faso est une opportunité d’affaires lucrative.

Lire aussi : Embouche de moutons pour la fête de Tabaski : Une opportunité d'affaires en or au Burkina Faso

Élevage de cailles

Les cailles, petits volatiles originaires d'Asie et membres de la famille des Phasianidae (qui inclut aussi les faisans, les perdrix et les pintades), gagnent en popularité au Burkina Faso. Bien que l'élevage de cailles en soit encore à ses balbutiements dans le pays, il se révèle déjà être une entreprise lucrative offrant des opportunités aux entrepreneurs locaux.

Ces dernières années, la demande pour les œufs de caille a considérablement augmenté au Burkina Faso. Cette hausse s'explique par une prise de conscience accrue des bienfaits nutritionnels des œufs de caille par rapport à d'autres sources de protéines. Même si les données précises sur le marché des cailles au Burkina Faso sont difficiles à obtenir, les éleveurs font état d'une activité très rentable.

Sur le marché de Ouagadougou, une plaquette d’œufs de cailles se vend entre 2500 et 3000 FCFA. Selon un éleveur de cailles de la capitale, un cheptel de 1200 cailles peut générer un chiffre d'affaires mensuel de 500 000 FCFA.

Ces informations indiquent que l'élevage de cailles est une activité prometteuse au Burkina Faso, avec un potentiel de croissance important dans le secteur de l'agroalimentaire.

Entreprendre dans l’élevage de cailles au Burkina Faso, est une opportunité d’affaires rentable.

Lire aussi : œufs de cailles : avec 1200 cailles, gagnez jusqu'à 500 000 FCFA par mois à Ouagadougou

Pisciculture hors-sol

La viande de poisson, au même titre que le poulet et le porc, est l'une des plus consommées à l'échelle mondiale. Au Burkina Faso, la production de poissons en 2021 était de 29 731 tonnes pour la pêche de capture et de 824 tonnes pour la pisciculture, soit un total de 30 555 tonnes, alors que les besoins annuels étaient estimés à plus de 200 000 tonnes.

Ainsi, le pays dépend fortement des importations pour couvrir plus de 80% de sa consommation de poissons. La facture totale des importations s'élevait à 13,7 milliards de F.CFA en 2021 pour 162 605 tonnes de poissons, un record jamais atteint auparavant. L'offre globale, incluant les importations, atteignait 193 160 tonnes.

Face à ce déficit considérable, le secteur de la pisciculture offre un potentiel immense pour les entrepreneurs désireux de s'engager dans ce domaine. Parmi les principaux consommateurs, on compte les poissonneries, les entreprises de commercialisation de poissons frais, les restaurants et les hôtels.

Le Tilapia, très apprécié au Burkina Faso, notamment dans les centres urbains, fait face à une offre insuffisante par rapport à la demande. Dans les grandes villes, les pénuries de poissons sur le marché sont fréquentes en raison de cette forte demande.

La pisciculture se présente donc comme une alternative prometteuse, non seulement pour réduire la dépendance aux importations de poissons, mais également comme une opportunité d'affaires potentiellement lucrative. L'intérêt pour la pisciculture est croissant au Burkina Faso, avec l'établissement de plusieurs dizaines de fermes piscicoles dans la zone périurbaine de Ouagadougou.

La production piscicole connaît une croissance remarquable, ayant plus que triplé de 202 tonnes en 2012 à 824 tonnes en 2021. Le marché implique divers acteurs : producteurs d’alevins, grossisseurs de poissons, fabricants de matériels et machines de pisciculture, producteurs et vendeurs d’aliments pour poissons, transformateurs, etc.

Les espèces élevées sont principalement les tilapias et les silures, avec une préférence pour l'élevage de silures en raison de leur croissance plus rapide.

Entreprendre dans la pisciculture est un business potentiellement rentable au Burkina Faso, au regard de l’insuffisance de l’offre de poisson. C’est un business lucratif et durable.

Lire aussi : Pisciculture : un business lucratif, en plein devenir au Burkina Faso

L’apiculture

La production de miel au Burkina Faso, bien que jeune, est une composante importante de l'industrie agroalimentaire. Utilisé depuis des millénaires comme édulcorant naturel, le miel trouve sa place dans les rayons des supermarchés et sur les marchés locaux du pays.

Au Burkina Faso, la production de miel est une tradition, et malgré une modernisation tardive, l'apiculture s'affirme déjà comme l'une des activités économiques les plus florissantes. Entre 2020 et 2021, la production de miel brut a connu une hausse de 6,10%, passant de 529 400 tonnes à 561 700 tonnes. Quant à la cire, sa production a doublé, s'élevant de 15 900 tonnes à 34 300 tonnes.

Le nombre d'acteurs impliqués dans l'apiculture augmente, insufflant un élan nouveau à la production de miel dans le pays. La plupart des unités de production sont de petites entreprises, souvent dirigées par des agriculteurs locaux ou des coopératives. La production de miel est généralement une activité secondaire, complémentaire à d'autres pratiques agricoles.

D'après un rapport du ministère burkinabè des ressources animales, en 2018, le pays comptait 16 261 apiculteurs, dont 5 802 individuels et 10 459 regroupés en 217 structures associatives. Le même rapport indiquait la présence de 132 057 ruches sur le territoire, avec une majorité de ruches traditionnelles (82,3%), 17,7% de ruches modernes, et 24 mielleries employant environ 2000 personnes.

Le miel est très demandé dans le secteur agroalimentaire pour divers usages (boulangerie, pâtisserie, boissons, confiseries, compléments alimentaires, sirops, etc.) et est également utilisé dans de nombreuses préparations culinaires par les populations locales.

En raison de la forte demande, presque tout le miel produit au Burkina Faso est consommé localement.

La demande croissante des produits apicoles, les opportunités d’exportation du miel burkinabé et les nombreuses utilisations du miel dans l’industrie agroalimentaire sont autant de bonnes raisons de se lancer dans la production de miel au Burkina Faso.

Lire aussi : Miel du Burkina Faso : Une filière jeune, en plein devenir

Embouche bovine

La viande bovine est l'une des viandes les plus prisées en Afrique et joue un rôle crucial dans l'alimentation au Burkina Faso. Les bovins y sont élevés pour diverses fins, y compris la production de viande, de lait, et même pour le travail agricole.

L'embouche bovine, une pratique d'élevage visant à limiter la mobilité des animaux pour accélérer leur engraissement en vue de la vente, gagne en popularité au Burkina Faso. En 2022, le ministère en charge des ressources animales dénombrait 9 939 786 têtes de bovins dans le pays.

La production de viande de bœuf est un secteur en expansion. Entre 2012 et 2017, la production de viande de bœuf contrôlée a connu une augmentation notable, passant de 28 279 tonnes à 59 578 tonnes, soit une croissance de plus de 110%. En 2021, cette production s'est établie à 53 834 tonnes.

Toutefois, une part significative des abattages reste non contrôlée. Un rapport de la FAO de 2018 estimait que seulement 27,23% de la viande était inspectée par les services vétérinaires au Burkina Faso. En prenant en compte ces données, la production totale de viande bovine en 2021 pourrait être estimée à environ 197 648 tonnes.

La consommation de viande de bœuf est en constante augmentation au Burkina Faso, constituant un élément essentiel des régimes alimentaires et représentant une part importante des dépenses alimentaires des ménages. La consommation moyenne de viande par personne au Burkina Faso est d'environ 12 kg par an, dont 45 à 50% de viande de bœuf.

Etant donné l’augmentation constante de la population et de la demande en viande, entreprendre dans l’embouche bovine au Burkina Faso se présente comme une idée de business intéressante et à fort potentiel.

Lire aussi : Embouche bovine : un business lucratif au Burkina Faso

Au cours des dernières années, le Burkina Faso a enregistré une croissance économique remarquable, en partie stimulée par la croissance du secteur de l’élevage.

Tout compte fait, l'élevage est un secteur prépondérant de l'économie burkinabé, avec encore de nombreuses possibilités non encore suffisamment exploitées et il y a de la place pour tous les entrepreneurs.

Passionné du Web, à la fois Economiste et Conseiller en Gestion des Ressources humaines, monsieur BAMBIO a fondé investirauburkina.net en février 2007.
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