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Habibou Ouédraogo, vendeuse d'attiéké, réalise un chiffre d'affaires annuel de plus de 600 Millions de F.CFA

Habibou Ouédraogo, productrice d'attiéké

L'attiéké, un plat tradidionnel de côte d'Ivoire, préparé à base de manioc, est un aliment de plus en plus populaire au Burkina Faso.

Le marché de l'attiéké est en pleine croissance au Burkina Faso, avec de nombreux acteurs impliqués dans sa production et sa vente.

Le Burkina Faso était un grand importateur d'attiéké, notamment en provenance de la Côte d'Ivoire. Cependant, depuis quelques années de nombreux Burkinabè à se lancent dans la production d'attiéké, créant ainsi une dynamique économique locale.

Des initiatives telles que la création de coopératives de production et de transformation d'attiéké ont vu le jour, contribuant ainsi au développement du marché de l'attiéké au Burkina Faso.

Madame Habibou Ouédraogo est la fondatrice de l'entreprise Yennenga agroalimentaire, spécialisée dans la transformation de manioc en attiéké.

Selon un article publié par BF1 et datant de février 2023, Habibou Ouédraogo, engrange un chiffre d’affaire annuel de 664 millions de F.CFA.

Avec un capital de départ de 500 000 FCFA, l'entreprise a connu une croissance remarquable et génère maintenant un chiffre d'affaires annuel de 664 millions de FCFA. Madame Ouédraogo est installée à Bassinko, un quartier de la ville de Ouagadougou depuis plus de 14 ans. BF1News a visité son site de travail le jeudi 2 février 2023.

Au Burkina Faso, Madame Ouédraogo a commencé à transformer l'attiéké avec des femmes rapatriées de la Côte d'Ivoire. Elle a commencé par vendre les produits transformés par ces femmes, mais a décidé de se lancer dans la transformation elle-même lorsqu'elle a réalisé que la demande dépassait l'offre. Cependant, cela n'a pas été facile au début car elle dépendait de l'organisation des femmes rapatriées pour obtenir la matière première nécessaire.

Madame Ouédraogo explique que la production d'attiéké est un processus long et complexe qui nécessite beaucoup de temps et d'attention. Le manioc doit d'abord être fermenté dans l'eau pendant plusieurs jours, puis séché au soleil, broyé, tamisé et enfin cuit pour obtenir le produit final.

Cependant, le secteur rencontre de nombreuses difficultés, notamment en raison du coût élevé de la vie et de la rareté du manioc. Madame Ouédraogo doit souvent se rendre en Côte d'Ivoire, au Togo et au Ghana pour obtenir de la matière première. Malgré ces défis, son entreprise a prospéré et emploie désormais plus de 73 personnes, dont 5 hommes et 68 femmes, contre seulement deux à ses débuts.

Passionné du Web, à la fois Economiste et Conseiller en Gestion des Ressources humaines, monsieur BAMBIO a fondé investirauburkina.net en février 2007.
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