Forte croissance de la production céréalière au Burkina Faso en 2024 : un pas décisif vers la souveraineté alimentaire

Le Burkina Faso enregistre une progression remarquable de sa production céréalière pour la campagne agricole 2024/2025.
Selon le bilan céréalier prévisionnel, la production brute s’élève à 5 960 741 tonnes, marquant une hausse de 23,3 % par rapport à l’année précédente et de 20,8 % comparée à la moyenne des cinq dernières campagnes.
Des performances impressionnantes par culture
- Mil local : 917 014 tonnes, soit une progression de 5,2 % par rapport à la campagne 2023/2024.
- Maïs : 2 200 559 tonnes, en hausse de 7,1 % par rapport à l’an dernier et de 12,7 % comparée à la moyenne quinquennale.
- Blé : 4 117 tonnes, une culture récemment renforcée pour soutenir la souveraineté alimentaire nationale.
- Sorgho blanc : 1 734 954 tonnes, un bond spectaculaire de 67,9 % par rapport à la campagne précédente et de 46 % par rapport à la moyenne des cinq dernières années.
- Sorgho rouge : 482 645 tonnes, en hausse de 16,9 % par rapport à l’an dernier.
- Riz : 606 040 tonnes, avec une progression impressionnante de 36,3 % par rapport à la campagne 2023/2024.
- Fonio : 15 412 tonnes, en léger recul de 9,6 % par rapport à la campagne passée, mais en hausse de 25,2 % sur la moyenne quinquennale.
Les cultures de rente poursuivent leur dynamique
Outre les céréales, la production définitive des cultures de rente (hors coton) atteint 1 283 537 tonnes. En intégrant le coton, la production totale grimpe à 1 973 223 tonnes, soit une progression de 21,6 % par rapport à la campagne précédente.
Un signal fort pour l’avenir agricole
Ces résultats traduisent non seulement la résilience des producteurs burkinabè, mais aussi les efforts déployés par les autorités pour renforcer la sécurité alimentaire et réduire la dépendance aux importations. La progression spectaculaire du sorgho blanc et du riz constitue un atout majeur dans la quête de souveraineté alimentaire.
Avec ces performances, le Burkina Faso confirme sa capacité à transformer ses potentialités agricoles en opportunités concrètes pour l’économie nationale et la sécurité alimentaire des populations.