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Mangues : Plus de 3 000 tonnes de mangues fraîches exportées en 2013

Au Burkina Faso, la mangue figure assurément parmi les fruits les plus pourvoyeurs de devises.

Selon le Programme d’appui aux filières agro-sylvo-pastorales (PAFASP), la « filière mangue » a un potentiel de production d’environ 120 000 tonnes/an dont 80% absorbé au niveau local et régional.

Les Hauts-Bassins et les Cascades se hissent à la tête des régions productrices de mangues au Burkina Faso.

La filière connait un regain d’activité ces dernières années suite à l’ouverture de l’usine de transformation DAFANI qui a apporté un « souffle nouveau », après de longues années de léthargie pour les producteurs de mangue. Il faut également compter avec l’entrée en activité de bon nombre d’associations œuvrant  dans la transformation de mangues et, le séchage notamment. Cet engouement a permis de redynamiser la filière mangue.

En attendant les statistiques de la fin de la campagne 2013, on peut déjà affirmer que la tendance est à la hausse par rapport à la campagne 2012, tant au niveau de la production, de la commercialisation que de la transformation.

Selon des estimations de l’APROMAB, à la fin juin 2013, déjà près de 3.000 tonnes de mangues fraiches avaient été exportées. Pour disposer de données réelles, il faudra attendre la fin de la campagne qui va d’avril à aout, pour collecter les chiffres auprès des différents acteurs.

Au Burkina Faso, la force de la filière mangue demeure le séchage avec plus 62 unités de séchage installées à travers le pays. En termes d’emploi, ce sont plus de 1.000 personnes qui trouvent un emploi pendant les cinq mois que dure la saison. L’activité a permis au Burkina Faso de se hisser au premier rang en Afrique de l’ouest en production mangues BIO.

Entre 200 et 300 tonnes de mangues séchées sont exportées par an avec un chiffre d’affaires de plus de deux milliards de francs CFA. En ce qui concerne la mangue fraiche, ce sont plus de 3000 tonnes qui sont exportées chaque année vers l’Europe.

La mangue séchée est généralement tournée vers l’exportation, mais il faut travailler à la positionner sur le marché national et sous-régional avec des emballages plus attrayants et une représentativité commerciale sécurisée dans la sous-région. Outre le marché intérieur, les mangues fraiches de qualité extra sont commercialisées sur le marché européen, magrébin et du golf arabique.

La demande de mangues est en hausse mais également de plus en plus exigeante, donc difficile à satisfaire si l’on ne respecte pas certaines normes. En amont, des exportateurs de mangues fraîches et des transformateurs, il y a les producteurs. En cas de rejet d’une marchandise, à l’entrée de l’Europe pour défaut de qualité, elle est détruite aux frais de l’exportateur burkinabè. Un autre problème est la non maîtrise de la disponibilité de la mangue en quantité et en qualité dans le temps, toute chose qui menace l’approvisionnement des unités de séchage.  Dans ces conditions, il demeure difficile de négocier des contrats à grosses commandes. Il faut également prendre en compte l’augmentation du prix du gaz butane utilisé pour le séchage, ce qui aggrave les coûts de transformation de la mangue.

Outre les problèmes de qualité, nos transformateurs de mangues qui sont généralement de petite taille doivent pouvoir se regrouper pour pouvoir bénéficier du facteur « économie d’échelle ». Une nécessité absolue pour supporter l’augmentation du coût du transport due à la flambée des cours du pétrole.

Passionné du Web, à la fois Economiste et Conseiller en Gestion des Ressources humaines, monsieur BAMBIO a fondé investirauburkina.net en février 2007.
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