Marché burkinabè du ciment : un autre monstre du BTP fait son entrée
Le 10 mars dernier, Ciment d’Afrique (CIMAF) a inauguré son usine de production dans la zone industrielle de Kossodo à Ouagadougou.
L’entrée de cette nouvelle société qui vient d’investir 30 millions d'euros, porte à quatre le nombre de cimenteries au Burkina Faso.
C'est désormais un oligopole de quatre concurrents dont DIAMOND CEMENT, CIMBURKINA, CIM Faso et CIMAF BURKINA la dernière entrée, qui se partage le marché.
Le promoteur de Ciment d`Afrique (CIMAF) est l`homme d`affaires marocain Anas Sefriou, investisseur de taille dans le BTP, dont l’entreprise produit actuellement 30 mille logements par an au Maroc.
Ce géant nourri de grandes ambitions. En 2013, aux mois de juillet et septembre, ce monstre du BTP, a respectivement ouvert des centres de broyage en Côte d’Ivoire et en guinée Conakry.
Fort de sa position de leader de la promotion immobilière et confiant dans ses potentialités de développement à long terme du secteur du BTP, l’objectif de CIMAF est clair : se « tailler » une place sur le un marché burkinabè où le besoin annuel en ciment est estimé à 1,100 millions de tonnes par an et bridé par la mise à disposition, de la population, d’une matière dont le coût reste encore élevé.
D’ores et déjà, CIMAF propose sa tonne de ciment à 111 000 F CFA, contre un prix de 114 000 F CFA annoncé par CimBurkina et près de 130 000 F CFA pour les deux autres concurrents.