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Noix de cajou : la production africaine devrait enregistrer une croissance de 5,5% sur la période de 2022 à 2027

L’anacarde, encore appelé noix de cajou, est un fruit tropical très populaire qui est cultivé dans de nombreux pays d'Afrique, tels que la Côte d'Ivoire, le Nigéria, le Ghana, le Bénin et le Burkina Faso. Ces pays représentent plus de 60% de la production mondiale d'anacardes.

L’anacarde est très prisé dans le monde pour son goût délicieux et sa texture croquante. En plus, la noix de cajou est utilisée dans l’industrie, notamment pour la production d'huile, de beurre et de divers autres produits dérivés.

En ce qui concerne le marché mondial des noix de cajou, il devrait également continuer à croître, en raison de la popularité des noix de cajou en tant que collation saine et d'autres utilisations telles que la production d'huile de noix de cajou.

La demande de noix de cajou biologiques et équitables est également en augmentation, ce qui offre de nouvelles opportunités aux producteurs d’anacardes.

Selon certaines prévisions, le marché mondial des noix de cajou devrait croître à un TCAC d'environ 5,2% au cours de la période de 2021 à 2026 pour atteindre une valeur de 11 milliards de dollars d'ici 2026.

En Afrique, la production d'anacardes était estimée à environ 2,2 millions de tonnes en 2021, soit environ 48% de la production mondiale. Selon les prévisions, la production africaine d'anacardes devrait augmenter à un taux de croissance annuel composé (TCAC) d'environ 5,5% au cours de la période de 2022 à 2027, pour atteindre une production de 3,0 millions de tonnes en 2027.

La Côte d'Ivoire est le plus grand producteur d'anacardes en Afrique, avec une production annuelle de plus de 700 000 tonnes. Le pays est devenu depuis 2013 le premier producteur mondial de cette spéculation avec un volume de 702.510 tonnes de noix brutes. Le pays a produit 1.028.192 tonnes de noix de cajou en 2022. 

Le Nigéria et le Ghana sont également des producteurs importants de noix de cajou, avec des productions annuelles de plus de 300 000 tonnes chacun.

En termes de potentiel d'exportation, les noix de cajou africaines ont connu une constante croissance ces dernières années. En 2019, les exportations africaines de noix de cajou ont atteint plus de 3 milliards de dollars, soit une augmentation de 8,5% par rapport à l'année à 2018. Les principales destinations des noix de cajou africaines sont l'Inde, le Vietnam et les États-Unis.

En Afrique, la production d'anacardes offre des possibilités d'emploi et de revenus aux communautés locales, en particulier aux femmes, qui représentent la majorité des travailleurs dans les plantations d'anacardes.

Investir dans la production d'anacardes en Afrique est une idée d'entreprise très intéressante. Les producteurs, en plus de la vente directe des noix de cajou, peuvent engranger des revenus connexes, notamment dans :

  • La transformation des noix de cajou : Les noix de cajou peuvent être transformées en produits tels que des amandes grillées, des pâtes de noix de cajou, des huiles de noix de cajou, des boissons à base de noix de cajou, ce qui peut constituer une source de revenus supplémentaire.
  • La vente de résidus de noix de cajou : Les résidus de noix de cajou, tels que les coques, les membranes et les résidus de pressage, peuvent être vendus aux producteurs d'aliments pour animaux ou de biomasse pour la production d'énergie, ce qui peut constituer encore une source de revenus supplémentaire pour les entrepreneurs.
  • La vente de plants d'anacardiers : Les plants d'anacardiers peuvent être vendus aux personnes qui souhaitent développer leur propre anacardier, ce qui peut également permettre de générer des revenus supplémentaires.
  • L’exportation : Comme mentionné plus haut, les noix de cajou biologiques et équitables sont de plus en plus demandées sur le marché international, ce qui donne encore plus d’opportunités aux producteurs africains d’exporter leurs noix de cajou et le vendre à un prix plus rémunérateur sur le marché international.
  • Écotourisme : Les champs d'anacardiers peuvent aussi, tout comme les grandes bananeraies, attirer des touristes intéressés par la découverte de la culture des noix de cajou en Afrique. Les propriétaires des plantations peuvent organiser des visites guidées et des dégustations de noix de cajou et produits à base de noix de cajou, pour générer plus de revenus.

Selon une étude réalisée en 2020 par l'Organisation internationale du travail (OIT) sur la production d'anacardes en Afrique de l'Ouest, les coûts de production moyens varient de 600 à 1 000 dollars américains par hectare. Cette étude a été menée dans six pays différents, à savoir le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d'Ivoire, le Ghana, le Mali et le Nigeria. Cette estimation prend en compte les coûts des intrants agricoles tels que les semences, les engrais et les pesticides, les coûts de main-d'œuvre, les frais de transport, l'irrigation et la maintenance des équipements agricoles.

Pour résumer, la demande croissante de noix de cajou dans le monde, combinée à la production croissante en Afrique et la demande de plus en plus importante de l’industrie agroalimentaire, offrent des opportunités d’affaires intéressantes aux entrepreneurs africains.

Passionné du Web, à la fois Economiste et Conseiller en Gestion des Ressources humaines, monsieur BAMBIO a fondé investirauburkina.net en février 2007.
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